Soins palliatifs ou essais thérapeutiques de phase précoce, place de la réflexion éthique en cancérologie

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Lettre du congrès :

Au cours de la dernière décennie, les progrès thérapeutiques en cancérologie ont permis d’améliorer la survie des patients ou à défaut de chroniciser la maladie, modifiant ainsi le pronostic d’un certain nombre de cancers même métastatiques.

La participation à la recherche clinique, longtemps réservée aux situations pour lesquelles tous les traitements standard étaient épuisés, est maintenant proposée de plus en plus tôt dans le parcours des patients atteints de cancer.


Au sein des essais thérapeutiques, la recherche clinique précoce réservé à des centres experts, a pour objectifs d’évaluer la sécurité d’emploi, le devenir dans l’organisme et le niveau d’efficacité des nouveaux médicaments testés.

Ces phases précoces s’adressent en cancérologie à des populations en bon état général et sans comorbidités majeures, mais malgré tout non guérissables relevant donc en théorie d’une prise en charge palliative.

A l’issue de ces essais de phase 1, une réponse ou une stabilisation de la maladie ne seront observées que dans moins d’un cas sur deux ; pourtant, rares sont les patients qui se verront proposer en parallèle un recours à une équipe de soins palliatifs.

Ces 2 types de parcours sont-ils ou pas réconciliables ? Peut-on associer une prise en charge palliative personnalisée et des soins médico-techniques très protocolisés ?

Les soignants peuvent-ils éthiquement concevoir de faire naître l’espoir du patient tout en lui demandant d’envisager sa fin de vie ?

Ce sont ces réflexions que nous vous proposons de partager tout au long de la journée au travers de l’éclairage de l’oncologue, du pédiatre, du psychiatre et de l’éthicien, puis la discussion se poursuivra autour de cas cliniques issus de la pratique des soignants.
 
 Le Comité Scientifique